|   | 
            C'est une etrange alchimie qu un Allemand de Namibie. 
              Ses oeuvres, pleines de transparences, sont exposees au Centre hospitalier 
              de la Loire. Comme une flambee de couleurs en plein hiver. 
            PAR CES TEMPS un peu trop frisquets, Gustav Schubotz, qui envahit 
              le Centre hospitalier prive de la Loire, c'est une flambee de couleurs 
              qui rechauffe le cceur. Qui « requinque » com me dit 
              ce Montbrisonnais, Allemand de Namibie... Schubotz revient exposer 
              en terre stephanoise, dans le quartier de Montchovet oü il 
              avait naguere oeuvre. Et l'oeil s'eveille ä voir que les annees 
              ne Font pas change. Qu'elles lui vont bien ! 
            Avoir choisi Gustav Schubotz pour les toutes premieres expositions 
              au CHPL, c'est s'assurer une collaboration de qualite. 
            Voyage Interieur et couleurs du monde 
            Pour apporter de la joie ä cet ensemble encore plus hospitalier, 
              avec des toiles immenses et bariolees qui sont comme des vagues, 
              une plage, une comete, quelques volutes ou tourbillons sur les murs. 
              II a fallu grimper haut, parfois, pour les accrocher. Mais quel 
              süperbe resultat! Quelplongeon dans la transparence bleutee... 
            Les toiles de Schubotz nous baladent. Du nord au sud mais aussi 
              de l'enfance en Namibie a la memoire de sa mere qui part en lambeaux 
              de reve. Voyages sur les plages, dans les eaux et les rythmes des 
              couleurs mais aussi voyage Interieur. Schubotz parle de sa peinture, 
              de lui, des deux meles. Et d'un parcours qui entrecroise les Souvenirs 
              et la creativite.   | 
            
            Du rythme en couleurs, dans le hall d'entree du Centre hospitalier 
            de la Loire.  
            Schubotz a une grand manteau noir, un air "Allemand de Berlin'/ 
            un style design. Schubotz est tout sauf triste malgre les epreuves 
            de la vie. D'ailleurs la peinture fut, des rage de six ans, une furieuse 
            envie de s'exprimer par les couleurs. Alors, forcement, il en reste 
            encore quelque chose, qui porte aujourd'hui le nom d'expressionisme 
            abstrait. 
             Mais qu'importe le mouvement pourvu qu'on ait Fivresse artis tique... 
            Le plasticien peint de grandes toiles de quatre metres sur deux 
              avec tout ce qu'il peut trouver:  
             | 
        
         
          |   | 
            
             L'alchimie vive, souriante et coloree d'un Allemand 
              de Namibie.  
             
            NICOLE DUPAIN 
            Mega exposition « Deexpressions » de Gustav Schubotz 
              au Centre hospitalier prive de la Loire ä Saint- Etienne. Ouverte 
              jusqu'au 1er mars. 
             | 
            CD, rubans, microbilles, huile et acrylique, inclusions 
              dans la re sine, emballages de paquets de cafe, collages, etc. II 
              aime Fetrange alchimie de la peinture, le chemin seme d'imprevus 
              qu'est une oeuvre surdimensionnee, qui ne pouvait trouver d'autres 
              lieux plus adaptes, meilleur recul de lecture. Ses toiles sont un 
              regal de Foeil: un moment sur une plage, un souvenir dÄfrique, 
              Farörme d'un cafe, une salsa, une flamboyance qui fait du bien, 
              rechauffe les annees qui passent. 
            Dans un höpital, il y a des bouquets de fleurs et au mieux 
              quelques nez rouges. Les toiles de Schubotz, c'est comme des vacances... 
              II le dit luimeme : 
            « J'ai voulu exprimer la vitafite et l'envie de vivre. » 
              C'est ä tomber malade pour se « requinquer »  
              plus tot que prevu... 
            Lumiere 
            COMME BEAUCOUP DE PEINTRES, Gustav Schubotz aime la lumiere qui 
              peut, ä la dimension ä laquelle il peint, se traduire 
              en veritables effets speciaux. Schubotz pourrait aisement etre un 
              Spielberg de la peinture. Ses supports en aluminium, ses eclats 
              de CD, jouent avec les pigments et l'epaisseur, ainsi qu'avec les 
              eclairages blancs du hall du CHPL, le gris et le beton des murs. 
              Ainsi les transparences sont plus douces, les couleurs plus vives. 
              Le lieu est magnifique et grandiose et Schubotz s'y inscrit sur 
              mesure. 
            « On a besoin ici d'un rayon de sole'il, dit le peintre. 
              C'est ce que je veux apporter, la vie, les choses magiques. Le rappel 
              d'une realite imaginaire qui est en nous. Je veux humaniser l'espace 
              avec des couleurs, dire que la vie est belle. C'est le message essentiel.»  |